Les projets ANR Graphem (2008-2011) et Oriflamms (2013-2015) sont l'occasion de soulever un certain nombre de questions de méthode concernant l'étude des écritures médiévales : modalités d'exploitation des reproductions, désormais démultipliées dans des formats susceptibles de traitement automatisés ; réexamen des critères traditionnels d'analyse et de typologie des écritures ; réduction de l'hiatus matériel et cognitif entre fac-similé et transcription, ouvrant entre autres la possibilité de combiner analyse graphique et analyse textuelle ou linguistique.